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GEMAPI

Études du système d'endiguement de Caderousse

Consultez le rapport du comité de pilotage n°2


 

Consultez le rapport du comité de pilotage n°1


 Décembre 2021 :

 

Le 3ème Comité de Pilotage (COPIL) de l’étude hydraulique et patrimoniale de la digue de Caderousse s’est tenu le mardi 23 novembre à 14h dans la salle des fêtes Pierre CUERS à Caderousse en présence des partenaires techniques et financiers.

 

Les entreprises du groupement ont informés de l’avancement des phases que ce soit d’un point de vue patrimonial et hydraulique.

 

 

 

A l’ordre du jour :

-        PHASE 2 :

o   La présentation de l’Etude de Danger – dossier réglementaire obligatoire – qui est un outil de connaissance de l’ouvrage de protection contre les inondations. Elle identifie les zones de fragilité en cas de crue et détermine les niveaux de sollicitation/sureté/protection de l’ouvrage ; Elle caractérise également le risque lié à une défaillance (rupture par exemple). Enfin, elle propose des mesures de réduction du risque : amélioration de la gestion / surveillance, renforcement/réparation etc.

 

o   La validation des éléments indispensables au dépôt du dossier d’autorisation du système d’endiguement – dossier réglementaire obligatoire : éléments constitutifs du système d’endiguement (digue, batardeaux...), niveau de protection, zone protégée, organisation, responsabilités des parties prenantes / élus etc.

 

-        PHASE 3

o   Présentation de la première version du Plan de Gestion composé de 5 volets :

§  Volet 1 : Gestion administrative et technique

§  Volet 2 : Conservation et sauvegarde de l’ouvrage

§  Volet 3 : Préservation et valorisation des abords du monument

§  Volet 4 : Gestion et entretien de la végétation

§  Volet 5 : Sensibilisation et communication

 

Comité de pilotage du 3 décembre 2020 : Diagnostic d’une vieille dame de 150 ans !



Les études hydrauliques et patrimoniales de la digue de Caderousse continuent leur avancement depuis leur démarrage en avril 2020 Ainsi la CCPRO, assistée du groupement d’entreprises, a convié les membres du Comité de pilotage (partenaires techniques et financiers) à une première réunion de présentation le mardi 3 décembre. Vu le contexte sanitaire, la réunion, initialement prévue en commune de Caderousse, s’est réalisée par visioconférence. Cette réunion a rassemblé 34 participants.




La CCPRO a présenté :

-  le contexte général de l’étude (classement de l’ouvrage d’un point de vue hydraulique et patrimonial),

la réflexion pluridisciplinaire qui sera menée (aspect hydraulique, patrimonial, urbain, social, touristique, paysager),

-
les entreprises du groupement,

- les partenaires techniques,

- les partenaires financiers,

-
le coût de l’étude,

- la communication mise en place (site internet CCPRO)

 

ARPEGE Architecture  (mandataire du groupement) a animé la présentation avec l’appui des intervenants des autres entreprises du groupement, chacun intervenant dans sa spécialité : hydraulique/SUEZ, végétation/SALTUS, historique/M.FAUCHERRE, matériaux/ASLE, sondages/GINGER GEOPAT, topographie/ATGTSM).

Les axes de la réunion ont été :

- Remettre l’ouvrage dans son contexte historique (centre-bourg, période de construction etc.),

- Rappeler le rôle de protection contre les crues que joue la digue lors d’inondation

- Expliquer toutes les interventions réalisées cet été pour mieux connaitre cet ouvrage (analyse de pierre, sondages, carottage du corps de digue etc.)

- Expliquer les différentes altérations visibles sur l’ouvrage (fissure, coup de sabre, desquamation, édicule…)

- Réaliser un diagnostic paysager de la végétation présente sur et autour de l’ouvrage pour comprendre les différentes problématiques et les réflexions à poursuivre sur ce thème

 

 

Ainsi, même s’il s’agit que des premières étapes de cette étude (dont la durée est prévue sur 2 ans), cette réunion a permis de faire partager à tout le monde l’avancement de l’étude :

-  La commune, partenaire indispensable de cette étude, a pris connaissance des résultats et à rappeler l’aspect social important de l’ouvrage pour le village et l’interaction de cette étude avec les projets de la municipalité.

-  Le service en charge de la protection patrimonial de l’ouvrage (DRAC) a écouté attentivement les premiers diagnostics historiques, patrimoniaux, urbains et paysagers réalisés.

- 
Le service d’inspection des ouvrages hydrauliques (DREAL) a de son côté été attentif aux premiers résultats de et des premiers préconisations / recommandations du bureau d’étude hydraulique.

Août 2020 : Mesures géophysiques (réalisées par l’entreprise GEOPAT)

 

Au mois daoût, des mesures géophysiques vont être réalisées sur 3 zones de la digue.

 

Limplantation des zones de panneaux électriques entraine linsertion d’électrodes superficielles (tige en fer reliée à du courant électrique du même type qu’une batterie de voiture) dans le sol avec un espacement constant (ici tous les 1m) pour installer une flûte de mesure électrique le long dune ligne droite.

 

Ces interventions permettront de disposer de différentes coupes du sous-sol de louvrage et de connaitre sa résistance. Ces investigations viennent en complément des interventions réalisées en juin et juillet.

 

 

 



   


Juillet 2020 : Réalisation des interventions dites « destructives »

 
Pour rappel, ces interventions ont pour but de caractériser le type de matériaux composant la digue afin d
avoir une connaissance patrimoniale et archéologique de louvrage (type de construction, de matériaux) qui sera corrélée avec les recherches dans les archives (en cours) mais également afin de vérifier la résistance de louvrage en période de crue.

 

-         Sondages géotechniques (réalisés par les entreprises GINGER CEBTP et GEOPAT)

 

Ces investigations ont été réalisées du 6 au 28 juillet et comprennent plusieurs interventions précises :

 

o   Ces 8 sondages consistent à faire pénétrer un tube d’environ 10cm de diamètre dans le corps de la digue afin d’en sortir les matériaux qui la composent. Ces échantillons permettront de connaitre la composition (sable, argile, limon, grave) et leur densité (poche d’air etc).

o   La profondeur des sondages est d’environ 10 m.

 

 

 

-        4 carottages ont également été réalisés dans le perré maçonné avec un outillage moins lourd, que l’on peut voir dans les photos ci-dessous.

 

 

 

 

A lissue de ces prélèvements, les trous ont été rebouchés avec du mortier afin d’éviter que de l’eau puisse s’insérer dans le corps de digue en cas de montée des eaux.

 

o   4 fouilles de reconnaissance des fondations des murets, situés en pied des talus intérieurs, permettront de confirmer la présence ou l’absence de fondations des murs et leur résistance à la pression exercée par le corps de digue en terre (par exemple : résistance lors d’une crue alors que le talus en pierre sera gorgé d’eau). Des prélèvements de matériaux seront également effectués.

o   3 piézomètres ont été installés afin de connaitre le mouvement du niveau de la nappe souterraine en période sèche ou période de pluie puisqu’un suivi mensuel sera réalisé pendant 1 an.

 

-        Prélèvements et analyses de matériaux (réalisés par l’entreprise ASLE CONSEIL)

 

En plus des matériaux prélevés lors des carottages, des prélèvements complémentaires ont été effectués. Ceux-ci seront analysés en laboratoire et permettront de caractériser ces derniers.

Ainsi :

-        L’analyse des pierres va permettre d’identifier le type de pierre (masse, résistance, mécanique etc) et également de connaitre la zone /carrière d’extraction des pierres. Cela sera utile lors de la rénovation des perrés et/ou le remplacement de pierres défectueuse /manquantes.

-        La connaissance du mortier des joints (charge granulaire, signe d’altération) permettra de son côté de reproduire la même constitution lors des travaux de rénovation et le rejointement du perré du talus extérieur de la digue.

 



 

Juin 2020 : Préparation des interventions dites « destructives » 

 

 

La réalisation des sondages RADAR et la VTA (visite technique approfondie) ont permis de proposer la localisation des prochaines interventions. Celles-ci, considérées comme « destructrices », puisque entrainant des trous dans louvrage et des prélèvements de matériaux (mortier, pierre) ont dû recevoir laval de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturel), un service de lEtat en charge de la protection du monument historique. Ainsi, le 16 juin, une visite sur site regroupant toutes les équipes techniques du groupement a eu lieu.

  

 

Mai 2020 : Interventions dites "non destructives"

 

 

> Auscultations géophysiques par RADAR et tomographie (technique d’imagerie qui permet de reconstruire le volume/la densité/la structure/la composition d’un objet à partir de relevés depuis l’extérieur),
> Relevés topographiques aériens à l’aide d’un drône (relevés photogrammétriques des parements avec survol de ces derniers à une hauteur de 4 mètres par rapport au sol) par session de 30 minutes.
> En parallèle de ces investigations de terrain, les études documentaires démarrent.